Le Kobold VK200 de Vorwerk est un véritable ovni. Derrière une architecture quelque peu ancestrale se cache un aspirateur-balai qui joue la carte de la polyvalence en assurant également les rôles de laveur et brosseur de sol.
l’aspirateur multifonction. Véritable appareil modulaire, le VK200 ne se contente pas d’aspirer : il peut brosser et laver en un seul mouvement ; à condition bien sûr de se procurer les accessoires additionnels. Livré avec deux brosses, lesquelles sont péniblement nommées DuoSpeed SP600 (brosse aspirante et lavante pour sols durs uniquement) et EB400 (brosse aspirante seulement pour sols durs et moquettes). Enfin, la version complète — intégrant le VK200, le brosseur automatique EB400, le DuoSpeed SP600, un brosseur textile et le Vit’Power (lave les vitres et aspire l’eau sale au fur et à mesure) plus des accessoires supplémentaires ( LE SAC DE RANGEMENT À ACCESSOIRES, BANDOULIÈRE, RALLONGE TÉLESCOPIQUE, KIT DE DÉPOUSSIÉRAGE, CÂBLE DE RACCORDEMENT AL 200, CHOUCHOU BOX KOBOLD, SAC À DOS KOBOLD, FLEXIBLE ÉLECTRIFIÉ, JEU DE 2 CASSETTES NETTOYAGE À SEC EB370, ADAPTATEUR ÉLÉMENTS VK122-121 SUR VK200 À VK130)
Commodité d’emploi
Volumineux, costaud, imposant : voici comment qualifier l’aspirateur Kobold VK200 qui affiche un design pour le moins commun à des laveurs de sols pour les professionnels. Il faudra donc s’accommoder de ses généreuses dimensions et lui octroyer une place conséquente au sein du foyer. Les urbains en mal d’espace devront sans doute faire l’impasse sur cet appareil volumineux et préféreront composer avec un aspirateur-balai au format stick.
Le Kobold VK200 est donc un gros bébé de 3 kg. Mais attention, cette donnée ne tient pas compte des brosses motorisées fournies avec l’appareil. Les DuoSpeed SP600 et EB400 affichent respectivement 3,6 kg et 1,9 kg sur la balance. Alors forcément, un tel appareil n’est pas facile à manier et on le porte difficilement à une main malgré la présence de la poignée située sur le corps de l’appareil. Le poids étant principalement réparti en bas de l’appareil, cela génère forcément une certaine inertie que nous déplorons et qui se révèle usante, lassante et décourageante à l’usage.
Pour déplacer l’aspirateur d’un endroit à un autre, le mieux est encore de le faire rouler en inclinant le VK200, comme on le ferait avec un diable, par exemple. Pour le rangement, on apprécie qu’il tienne seul en position parking et comme l’appareil est costaud, il ne risquera pas de flancher en étant bousculé, ce qui est plutôt une bonne chose.
Le Kobold VK200 porte fièrement les couleurs de la marque allemande : le plastique blanc et brillant est à l’honneur avec quelques touches de vert çà et là. Sobriété est donc mère de sûreté pour le fabricant qui décline un revêtement similaire à celui de son aspirateur-robot VR200. Rien à déplorer sur l’assemblage général de l’appareil, les matériaux utilisés ou les qualités de finition. Le VK200 inspire fiabilité et robustesse.
L’ovni de Vorwerk n’intègre pas de batterie. Sa mise en marche passe nécessairement par un long câble d’alimentation qu’il faudra enrouler autour d’une encoche prévue à cet effet. Point d’enrouleur mécanique sur cet appareil, comme on en trouve habituellement sur les aspirateurs-traineaux, ce qui aurait pu offrir davantage de souplesse à l’usage. Pas simple de déambuler avec le VK200 et de composer avec le câble électrique qui a sitôt fait d’enrouler l’utilisateur façon rôti.
Le manche télescopique est réglable en hauteur et l’architecture principale du Kobold VK200 est articulée — le corps peut même pivoter à 90°. En cela, il est possible de nettoyer le dessous des meubles sans avoir à se baisser. Le manche est en outre agrémenté d’un curseur permettant de définir la puissance d’aspiration (soft, medium, max ou auto).
Les trois premiers modes sont surtout réservés à la brosse DuoSpeed SP600 qui détermine les trois niveaux de puissance de la brosse quand le second est pensé pour la brosse EB400 qui analyse automatiquement la surface aspirée (moquette, tapis, sols durs, etc.) pour adapter la puissance d’aspiration.
Entretien
Le Kobold VK200 n’est pas un aspirateur sans sac comme c’est généralement le cas sur les aspirateurs-balais. Il embarque donc un sac filtre (référence Kobold FP200) d’une contenance très confortable de 2,2 l. Le sac est composé d’un filtre hygiénique HEPA, ce qui fera le bonheur des personnes allergiques. Le système d’insertion et d’extraction du sac a été savamment pensé par Vorwerk puisque l’ouverture du sac se déploie automatiquement lorsque l’aspirateur est en marche. Cela permet d’éviter la fuite de poussières fines lorsqu’on souhaite changer le sac. Bien vu !
Encore mieux, un voyant lumineux indique le niveau de remplissage du sac filtre. Celui-ci s’éclaire en orange lorsqu’il est temps d’en changer. Cette fonctionnalité est un très bon pense-bête pour de nombreux utilisateurs.
La brosse du EB400 occupe toute la largeur de l’appareil, d’un bord à l’autre. Elle est torsadée et alterne pales en caoutchouc et poils. Elle se déloge très facilement de son emplacement en se déclipsant, ce qui facilite son nettoyage. Les lingettes de la brosse DuoSpeed SP600 sont quant à elles lavables en machine à 60°C.
Aspiration
Sur sol dur, les performances d’aspiration du VK200 couplé à la brosse EB400 sont largement à la hauteur de nos espérances puisqu’il a su aspirer l’intégralité des matières de test en 30 s en mode automatique. Nous avons obtenu des résultats similaires avec la brosse DuoSpeed SP600.
Sur moquette fine, les résultats sont également très corrects puisque nous avons pu récupérer 94 % des déchets en 30 s et la totalité des matières en 1 min, toujours en mode automatique.
Les performances d’aspiration sur un tapis épais sont un peu en dessous : 92 % des déchets ont été absorbés par le VK200 en 2 min. Cette surface demande donc beaucoup plus d’huile de coude car la brosse a tendance à accrocher le tapis. De fait, on s’épuise très rapidement — poids de l’aspirateur oblige ! — à nettoyer cette surface en profondeur. Las ! Il est clair que cette surface n’est pas du tout adaptée pour aspirer confortablement.
Bruit
Dès les premières utilisations de l’appareil, on sait que le niveau sonore n’est pas un point sur lequel le constructeur a souhaité s’attarder. Ainsi le VK200 couplé à la brosse EB400 émet-il 60 dB(A) en mode soft, 75 dB(A) en mode medium et 71 dB(A) à son niveau maximal. Oui, vous avez bien lu : le mode intermédiaire est plus bruyant que le mode turbo car il émet un son particulièrement aigu et agressif à l’oreille.
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